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Données macroéconomiques | Valeur | Tendances |
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PIB Agricole (CFA) | 2 082 713 357 203,00 | |
Part de l'élevage dans le PIB global (%) | 3,68 | |
Part de la pêche dans le PIB global (%) | 2,51 | |
Part de l'Agriculture dans le PIB (%) | 22,12 | |
Taux de pauvreté en milieu rural (%) | 40,10 | |
Part de la population rurale dans la population totale (%) | 55,40 | |
Importations de biens & services agricoles (CFA) | 930 316 228 854,00 | |
Exportations de biens & services agricoles (CFA) | 327 753 201 625,00 | |
Part des importations de biens & services agricoles dans les importations totales (%) | 52,57 | |
Part des exportations de biens & services agricoles dans les exportations totales (%) | 76,28 | |
Dépenses publiques dans le secteur agricole (CFA) | -- | |
Part de l'Agriculture dans le budget national (%) | -- | |
Part de l'Agriculture dans le budget d'investissement (%) | -- | |
Part de la production végétale dans le PIB Agricole (%) | 78,04 | |
Part de l'exploitation forestière dans le PIB Agricole (%) | 0,00 | |
Taux d’accroissement annuel des investissements dans les ressources pastorales (%) | -- | |
Taux de croissance du secteur de l'élevage (%) | 7,62 |
Objectifs et concepts du sous-système « Macroéconomie »
Le sous-système « Macroéconomie » vise à renseigner sur l’évolution des principaux agrégats des macro-économies des pays membres du dispositif ECOAGRIS., il vise En particulier à suivre l’évolution des agrégats macro-économiques de la production agricole au sens large comprenant la production végétale, l’élevage, la pêche et l’aquaculture ainsi que la foresterie.
Quelques concepts et définitions
PRODUIT INTERIEUR BRUT (PIB): le produit intérieur brut se compose de la production intérieure brute augmentée de la valeur ajoutée du secteur non marchand, conventionnellement valorisée par les charges de personnel des administrations et des services domestiques. Il s’agit donc de la richesse créée par l’économie au cours d’une année.PIB REEL ET PIB NOMINAL: Le PIB réel (ou en volume ou encore à prix constants) est la valeur du PIB tenant compte des variations de prix, c'est-à-dire de l’inflation. Le PIB réel a l’avantage de ne mesurer que les variations à la hausse et à la baisse dans le volume (les quantités) de la production de biens et de services. En effet, en observant uniquement le PIB en valeur (ou nominal ou à prix courants), on ne peut déterminer si la hausse de cet indicateur provient d’une hausse des prix, d’une hausse de la production ou dans quelles proportions ces deux variations se combinent.
Taux d’inflation : il correspond au pourcentage de hausse/baisse des prix des biens et services sur une période donnée.
Importations : les importations comprennent tous les biens entrant définitivement dans le territoire, évaluées à leur valeur Coût Assurance Fret (CAF).
Exportations : les exportations comprennent tous les biens neufs ou existants sortant définitivement du territoire ; elles sont évaluées à leur valeur Franco A Bord (FAB).
Dépenses publiques : Elles correspondent aux dépenses de l’ensemble des administrations publiques c’est à dire aux dépenses de l’État et des organismes divers d’administration centrale, des administrations publiques locales et des administrations de sécurité sociale.
Investissement public : L’investissement public fait référence aux dépenses du gouvernement consacrées aux infrastructures économiques telles que les aéroports, les routes, les chemins de fer, les réseaux d’eau et d’assainissement, les services publics d’électricité et de gaz, les télécommunications et les infrastructures sociales telles que les écoles, les hôpitaux et les prisons (FMI, 2015).
Balance commerciale : c’est un compte qui retrace la valeur des biens exportés et la valeur des biens importés. Pour calculer la balance commerciale, la comptabilité nationale procède à l'évaluation des importations et des exportations de biens à partir des statistiques douanières de marchandises.
Taux de pauvreté : Le taux de pauvreté correspond à la proportion de personnes dont le revenu est inférieur au seuil de pauvreté, c'est-à-dire à la moitié du revenu médian de la population totale
Processus et schéma de collecte et traitement des données du sous-système « Macroéconomie »
Globalement, tous les indicateurs retenus dans le sous-système « Macroéconomie » du dispositif ECOAGRIS font déjà l’objet d’un suivi régulier et généralement annuel par les Ministères en charge des questions économiques et financières à travers notamment les Instituts Nationaux de Statistique (INS) ou organes similaires en charge des statistiques économiques et les ministères sectoriels relevant du domaine de l’agriculture au sens large tel que défini précédemment. A la fin de chaque année, les fiches de collecte doivent être partagées avec les INS et les ministères sectoriels concernés.
Identification des sorties du sous-système « Macroéconomie »: tableaux, graphiques, cartes, etc.
L’essentiel des sorties des indicateurs de ce sous-système seront des chiffres et des pourcentages. En particulier, concernant les valeurs monétaires, ils doivent être exprimés en dollars des Etats-Unis (US$) afin de faciliter la comparaison et la consolidation au niveau régional.
Fiches de collecte des données du sous-système « Macroéconomie »
Les indicateurs de ce sous-système sont principalement issus de la comptabilité nationale (CN), des enquêtes de suivi de la pauvreté (ESP), des recensements généraux de la population (RGP) et des budgets nationaux (BN).